Comprendre le syndrome d'épuisement professionnel est important : pour ne pas le galvauder par un usage à tout va... et pour interroger sa propre situation.
Un article intéressant lu sur le Figaro.fr. Voici un extrait.
Le syndrome d'épuisement professionnel comportent 4 phases distinctes.
1- La première est la phase d'engagement. «Il s'agit de la phase de satisfaction intense au travail, caractérisée par une grande vigueur, une forte implication, une sensation de
bonheur et une absorption.
2- La deuxième est le surengagement au travail. «Petit à petit, l'activité et les pensées professionnelles vont gagner toutes les sphères de l'existence: sociale tout d'abord (diminution de toute l'activité sportive, des loisirs habituels, des sorties...), et familiale ensuite. Le temps consacré à la satisfaction des besoins non professionnels est de plus en plus court»...
3- La troisième étape est la phase de résistance. La personne continue de s'imposer un rythme effréné. Elle nie de plus en plus son surmenage. L'estime de soi diminue, le sujet commence à douter de lui-même. Il se retrouve enfermé dans sa lutte solitaire contre l'expression de sa propre souffrance. Les premiers signes de rupture avec les autres surviennent sous forme d'attitude négatives envers les collègues ou les clients. Le sujet accepte difficilement l'arrêt de travail qui lui est proposé et cherche très fréquemment à le réduire à quelques jours.
4- L'effondrement est la phase finale de ce long processus affectant toutes les dimensions de la personne: psychique, émotionnelle et physique. Ce stade est souvent celui de la maladie dépressive. Le risque de passage à l'acte suicidaire est majeur.
" En un an j'ai résolu des problèmes qui me mettaient en danger et m'empêchaient de vivre ".
Décompenser à 52 ans devant l'annonce de son licenciement... se relever... et relancer son Projet de Vie.
Déficit majeur de reconnaissance : dépression, reconstruction, démission et... nouveau départ !
le CE peut-il aider les salariés qui rencontrent des difficultés de tous ordres ?
Pourquoi le travail peut-il être source de réalisation de
soi, mais aussi de souffrance ?